
La leçon de Federer
Support : DVD
Langue : français
Durée : 1h34
Tout le match + interview Federer après le match par Jim Courier
Frais de port : 1 euro\n\nLa fatigue de l'un, Bernard Tomic, et la qualité de jeu de l'autre, Roger Federer, produisent un match à sens unique où le Suisse se qualifie (6-4, 6-2, 6-2) pour son 31e quart de finale d'affilée en Grand Chelem. Juan Martin Del Potro l'attend.
Roger Federer n'a laissé aucune chance à son jeune adversaire.\n\nLaisser du temps à Roger Federer, c'est ouvrir la boîte de Pandore. Avec son jeu en faux rythme, Bernard Tomic joue avec le feu face au Suisse et il se brûle avec une défaite expéditive (6-4, 6-2, 6-2 en 1h44'). Après une demi-heure, le 3e mondial prend la mesure du jeu adverse avec un premier break à 4-4. Fatigué par ses trois marathons précédents, l'Australien essaie bien d'être plus agressif, mais sa balle ne gêne pas son adversaire. Le quadruple vainqueur de l'Open d'Australie bouge comme un jeune homme. Mauvaise nouvelle pour le Bernie national ! \n\nRoger Federer donne le tempo pendant 1h44'. Le 38e mondial na pas de solution. Quand il varie avec des slices de revers et des changements de rythme, le Suisse le prend de vitesse. Quand il veut accélérer, il part à la faute (32 au total pour 13 points gagnants). Son service ne lui permet pas de souffler. Et son adversaire le prive du peu d'oxygène restant avec ses décalages de coup droit, ses variations au service (13 aces, 58% de premières balles), ses amorties assassines et ses montées au filet (19 points sur 25 montées). Concentré et très mobile, il ne lâche rien et aligne les points gagnants (45 au total pour 28 fautes directes).\n\nSimplement trop fort
Le héros national est encore trop tendre malgré le soutien de la Rod Laver Arena. Avec humilité, il reconnaît avoir pris une leçon : « J'ai beaucoup appris. C'est bien. C'est un grand plaisir et un honneur de l'affronter. On apprend toujours beaucoup quand on joue contre les trois ou quatre meilleurs joueurs. A partir du 5e mondial, tous les joueurs sont battables, mais les quatre premiers ont vraiment quelque chose de spécial et Roger est très dur à battre pour moi. »
Le héros international est beaucoup trop fort et il en a vu d'autres. Quand Bernard Tomic élime ses culottes courtes à 12 ans, Roger Federer gagne son premier titre à Melbourne en 2004. Alors il ne s'affole jamais. Avant le match, il salive à l'idée de son nouveau défi. Pendant le match, il croque le jeunot avec une feinte de corps en coup droit pour achever le récital. Après le match, il savoure à peine, rend hommage à son adversaire, « futur grand joueur », et se tourne déjà vers son 31e quart de finale d'affilée en Grand Chelem face à Juan Martin Del Potro. A 30 ans et après deux ans de disette en Grand Chelem, le Suisse a faim.
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